Chaque
entraîneur commence sa carrière avec le même diplôme, pourtant il existe une
grande disparité de salaires. Ainsi, que reflète cette disparité ? Est-elle
justifiée ?
On peut
citer beaucoup d’entraîneurs bénéfiques à leurs clubs. Ils sont le manager du
groupe ; Que ce soit Guardiola avec le Barca, Ferguson avec Manchester
United, Wenger avec Arsenal, tous ont été payés à faire leur boulot, à gagner
des titres et donc à respecter leurs objectifs. Ces entraîneurs ont pu
développer leurs projets sportifs et ainsi se faire reconnaître du grand public
et du milieu du football. On peut dire que, même si leurs salaires sont
mirobolants, ils les justifient par leur
palmarès. Et ça, ce n’est pas le cas de tous les entraîneurs. Il en existe également
d’autres, dans des clubs plus modestes et avec des salaires à la hauteur de ces
clubs, qui réussissent toutefois à remplir plus d’objectifs que d’autres grands
noms du football surpayés. Ils sont constamment soumis à la pression de la
direction. Son poste est instable à court terme.
Quand
les résultats ne sont pas là sur le plan sportif, le président et ou
propriétaire du club ne soutiennent pas toujours leur coach et décident de le
licencier. Ceci implique une rupture brutale du contrat où l’indemnité de
départ est à la charge du club. Ce limogeage coûte souvent très cher au club,
du plus petit au plus grand. Le club peut être perdant suite à la rupture de
contrat. En ce qui concerne les clubs de renommée, ces sommes atteignent des
millions d’euros. Concrètement, prenons l’exemple de l’un des clubs de Londres,
le Chelsea FC. Le propriétaire de ce dernier est le fameux Roman Abramovitch
que l’on surnomme même « le coupeur de têtes », référence aux 8 entraîneurs
limogés par le magnat russe depuis sa prise de pouvoir au club en 2003. Les
licenciements de ces hommes ont dépassé la barre des 52M€, avant même le
limogeage de Di Matteo, si on cumule les dédommagements annoncés par la presse
anglaise ces dernières années. Dans ce cas présent, la politique du club n’est
pas du tout cohérente. Le fait de limoger selon son humeur du jour ses
entraîneurs n’apporte rien de bon au final. De plus, même si un club marche sur
le plan sportif, l’entraîneur peut être limogé car il n’est pas assez connu sur
le plan international. Cette situation est arrivée au PSG il y a un an avec le
licenciement d’Antoine Kombouaré remplacé par le célèbre italien Carlo
Ancelotti. Ceci s’explique par l’arrivée des investisseurs qataris qui
voulaient un entraîneur de renom pour coacher leur équipe.
On
peut comprendre qu’un entraîneur ait un revenu conséquent par rapport aux
contraintes qu’il a et à la pression qu’il subit. Cependant, on remarque que
les entraîneurs bien rémunérés le sont plus grâce à leur image et palmarès que leurs
résultats actuels. Tout le monde peut devenir entraîneur de football
aujourd’hui, et c’est d’ailleurs ce qu’illustre le cas d’un jeune étudiant de
21 ans qui a gagné le droit de devenir coach de l’équipe première d’un club
professionnel grâce … à un jeu vidéo !
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