mardi 27 novembre 2012

Entraîneur de football, un métier pour tous ?


Chaque entraîneur commence sa carrière avec le même diplôme, pourtant il existe une grande disparité de salaires. Ainsi, que reflète cette disparité ? Est-elle justifiée ?


On peut citer beaucoup d’entraîneurs bénéfiques à leurs clubs. Ils sont le manager du groupe ; Que ce soit Guardiola avec le Barca, Ferguson avec Manchester United, Wenger avec Arsenal, tous ont été payés à faire leur boulot, à gagner des titres et donc à respecter leurs objectifs. Ces entraîneurs ont pu développer leurs projets sportifs et ainsi se faire reconnaître du grand public et du milieu du football. On peut dire que, même si leurs salaires sont mirobolants, ils  les justifient par leur palmarès. Et ça, ce n’est pas le cas de tous les entraîneurs. Il en existe également d’autres, dans des clubs plus modestes et avec des salaires à la hauteur de ces clubs, qui réussissent toutefois à remplir plus d’objectifs que d’autres grands noms du football surpayés. Ils sont constamment soumis à la pression de la direction. Son poste est instable à court terme.


Quand les résultats ne sont pas là sur le plan sportif, le président et ou propriétaire du club ne soutiennent pas toujours leur coach et décident de le licencier. Ceci implique une rupture brutale du contrat où l’indemnité de départ est à la charge du club. Ce limogeage coûte souvent très cher au club, du plus petit au plus grand. Le club peut être perdant suite à la rupture de contrat. En ce qui concerne les clubs de renommée, ces sommes atteignent des millions d’euros. Concrètement, prenons l’exemple de l’un des clubs de Londres, le Chelsea FC. Le propriétaire de ce dernier est le fameux Roman Abramovitch que l’on surnomme même « le coupeur de têtes », référence aux 8 entraîneurs limogés par le magnat russe depuis sa prise de pouvoir au club en 2003. Les licenciements de ces hommes ont dépassé la barre des 52M€, avant même le limogeage de Di Matteo, si on cumule les dédommagements annoncés par la presse anglaise ces dernières années. Dans ce cas présent, la politique du club n’est pas du tout cohérente. Le fait de limoger selon son humeur du jour ses entraîneurs n’apporte rien de bon au final. De plus, même si un club marche sur le plan sportif, l’entraîneur peut être limogé car il n’est pas assez connu sur le plan international. Cette situation est arrivée au PSG il y a un an avec le licenciement d’Antoine Kombouaré remplacé par le célèbre italien Carlo Ancelotti. Ceci s’explique par l’arrivée des investisseurs qataris qui voulaient un entraîneur de renom pour coacher leur équipe.


On peut comprendre qu’un entraîneur ait un revenu conséquent par rapport aux contraintes qu’il a et à la pression qu’il subit. Cependant, on remarque que les entraîneurs bien rémunérés le sont plus grâce à leur image et palmarès que leurs résultats actuels. Tout le monde peut devenir entraîneur de football aujourd’hui, et c’est d’ailleurs ce qu’illustre le cas d’un jeune étudiant de 21 ans qui a gagné le droit de devenir coach de l’équipe première d’un club professionnel grâce … à un jeu vidéo !

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